• Rien que le titre de cet article me vaudrait un lynchage par ma prof de français... ("Donc" pour la conclusion, une phrase qui commence par "et", toussa toussa)

    Hm, bref ! 

    Vous trouverez plusieurs choses sur ce blog (encore heureux, remarque). D'abord, une grosse partie de mon... "Oeuvre" disons. J'écris durant mon temps libre, ou quand je devrais faire des trucs plus importants (ce qui est fâcheux, notons-le). Je ne dis pas que j'écris comme une déesse, que je suis la réincarnation de Simone de Beauvoir ou je ne sais qui. Juste, mes amis apprécient alors je vais le faire partager à plus de gens ! ^o^ 

    Comme indiqué à droite, dans "Attention, ici...", j'écris sur des messieurs qui se font des papouilles plus ou moins osées. Je peux pas m'en empêcher, ça m'inspire trop... 

    La plupart des textes que je publierais ici, en plus de tourner autour de cochoncetés masculines, sont centrés sur les vampires. Encore un truc qu'il faut que j'arrête et que j'y arrive pas. Les textes principaux s'appellent "The king's son", puis "The other king's son". Bon, je vous préviens, vu la taille de l'inachevé "The king's son", vous n'êtes absolument pas prêts de voir un bout de "The other king's son", désolée. 

    Ah, il est possible que je fasse une rubrique sur le "yaoi" (manga/anime de romance entre mecs) ou/et le "yuri" (même chose avec des filles), mais on verra ça plus tard.

    Pour me pardonner ce baratin... 

    Vassalord

    (Source ici

    Vassalord est un yaoi. Avec des vampires. *happy* Mais ne m'en demandez pas trop, je n'en ai vu qu'un oav. Juste l'image est z'olie *-*

    -Duende

    (Au fait, j'aime les parenthèses)


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  • Je vous appellerai souvent "gens", alors vous fâchez pas. (Et je dirais pas souvent "bonjour" parce que je suis devant un écran d'ordinateur et que ça me paraît être un concept très abstrait.)

    Il se trouve que je suis une femme occupée et très demandée... Bon, c'est pas totalement vrai. J'ai créé ce blog aujourd'hui, mais... Je pars demain en Allemagne, et je reviens le 7 (février, hein !). Donc... Si vous étiez impatient de découvrir mes fameux écrits, vous l'avez profondément dans le fondement (justement). 

    Mais comme je suis gentille (sisi), je vais vous donner quelque chose à vous mettre sous la dent. J'aime bien ce texte. Il ne m'a pas pris la tête, et ça doit être l'un des trucs les plus mignons que j'ai écrit. Quoi, j'ai pas dit que j'écrivais des trucs souvent violents ? Avec la romance qui passe au placard ? 'Tellement désolée... 

    (J'ai changé le nom de deux des personnages pour ne pas vous spoiler "The king's son". Vous imaginez ? Un spoil par l'auteur.)

    Par contre, le texte fait 24 pages word et il est bien possible que je sois en réalité sadique... Je crois l'avoir coupé en plusieurs bouts. Dommage, non ? 

    Bakuman

     

    (Source image ici)

    Ceci (là, à droite, les deux garçons)... N'est pas un yaoi. Ce sont les héros de Bakuman (un super manga sur les coulisses du manga) qui, dans le manga, ont chacun une copine, mais on s'en fout parce qu'ils vont bien ensemble. Okay ? 

     

     

     

     

    La première partie de "Coming-out" (j'aurais dû le préciser avant, que ça s'appelait comme ça, mais tant pis) arrive dans le prochain article de la rubrique "autres histoires" (ne mettons pas tout au même endroit) ! ^o^

    -Duende


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  • Coming-out (part1)

    « Je te préviens, Louis, si toi tu couches avec un gars, tu ne remets pas les pieds dans cette baraque, c’est clair ? »

    Oh la… j’entendis mon frère approuver, rajoutant que de toute façon, il était hétéro et que les pédales étaient dégueulasses et contrenatures. Vraiment, maman n’avait pas aimé ce qu’elle avait vu à mon lycée tout à l’heure pour s’en prendre à mon « si parfait grand frère ».

    Je savais déjà que ma famille n’était pas spécialement ouverte à l’homosexualité, elle était même carrément réfractaire. Mais je ne pouvais pas deviner qu’en venant me chercher au lycée pour aller chez l’ophtalmo, ma mère verrait Raphaël et Mike. C’était des étudiants anglais qui étaient venus en France pour avoir le diplôme français. A ce que j’avais compris, ils comptaient aussi avoir un diplôme à Tokyo après. Et ils avaient déjà un diplôme de Cambridge. Des tarés… mais maman aurait été admirative de savoir ça. Non, le problème c’est qu’ils étaient ensemble. Ils étaient ensemble et ils ne s’en cachaient pas.

    Et maman les avait vu en train de se rouler une pelle à la sortie du lycée… Elle avait pas aimé, pas du tout. Elle était même allée les voir pour leur exprimer son point de vue sur les choses « immorales » et « punies par Dieu », « contrenatures » qu’ils commettaient. J’avais eu envie de m’enterrer.

    J’adorais Raphaël et Mike. Ils étaient de bons amis. Tout le monde les aimait, en fait. Ils étaient sympas, drôles, ils rechignaient pas à sortir et à faire quelques crasses aux profs. Au début, ils avaient été détestés à cause de leur sexualité. Mais au final, on s’était vite rendu compte que c’était pas le fait de sortir avec Mike qui poussait Raphaël à porter ses cheveux longs, et que ça ne l’empêchait d’ailleurs pas de tabasser les quelques uns qui avaient eu la folle idée de vérifier s’il était vraiment ceinture noire de karaté. Et ce n’était pas parce que Mike roulait des galoches à Raphaël à chaque intercours qu’il était incapable de remettre un prof à sa place –si si –et jouer à celui qui pourrait s’enfiler le plus de verres. D’ailleurs, les soirées où on jouait à ça se terminait souvent par un Mike ayant vaincu tout le monde, puis un Raphaël qui débarquait et s’enfilait le double de ce qu’avait bu Mike sans même avoir les joues rouges. 

    Maman… elle avait commencé à leur dire que c’était pas normal, qu’ils devraient « retourner dans le droit chemin » et je ne sais plus trop quelle connerie dans le genre. Oh que j’avais eu envie de mourir…

    « -Ravi de vous rencontrer, madame ! avait répondu Mike, acerbe.

    -On peut savoir en quel honneur vous nous agressez ? avait continué Raphaël en zappant la salutation.

    -Mais vous vous rendez compte de ce que vous faites ? avait fait ma mère, suffoquée. Si Dieu a créé les hommes et les femmes, ce n’est pas pour que des pervers fassent des choses entre personne de même sexe !

    -Eh bien, je vais de ce pas me faire ôter la bite, dans ce cas. Je leur demanderai de me faire un vagin, comme ça on cessera d’importuner Dieu, avait craché Raphaël. 

    -Et si Dieu vous a donné ce corps, ce n’est pas pour que vous alliez le changer comme bon vous semble ! Vous êtes complètement… ! avait continué ma génitrice, rouge de colère.

    -Moi qui pensais vous faire plaisir. Merde alors. Ecoutez madame, on ne fait rien d’autre que s’embrasser, et ce n’est pas encore interdit par la loi. Retournez à votre vie et laissez nous à la notre.

    -Mais pourquoi vous êtes comme ça ? Je veux dire, c’est tellement contrenature… un homme est fait pour aller avec une femme. Vous ne réussissez pas à satisfaire une femme, c’est ça ? »

    Oh mais j’avais tellement voulu crever et me faire enterrer à ce moment-là… Mais comment, comment elle pouvait dire ça ? Et le pire c’est qu’elle y croyait. Mike et Raphaël n’eurent pas l’air d’apprécier mais personne n’aurait apprécié.

    « Pour vous dire la vérité, une femme ne m’a même jamais fait bander alors pour la faire grimper au rideau, ça risquait d’être dur. Je ne vois aucun intérêt dans la chair féminine, c’est tout, avait répondu presque calmement Raphaël qui faisait visiblement un effort pour maintenir une conversation civilisée.

    -Je suis bisexuel, avait répondu Mike. Et des femmes, c’est pas ce qui manquait dans mon lit.

    -Je comprend pas alors ! Comment vous pouvez coucher ensemble, comme ça ? Vous êtes frustrés ? »

    Je ne savais pas Mike bi. Enfin, c’était pas l’intérêt, là… Raphaël avait l’air prêt à péter un câble. Je le comprenais. A sa place, j’aurais baffé ma mère depuis bien longtemps.

    « Ça fait cinq ans qu’on sort ensemble, lui avait envoyé Raphaël. Ne cherchez pas a savoir si on est frustré ou pas, ma réponse risque vraiment de vous choquer. Et avant que vous ne nous casiez encore un argument de merde, on s’aime et ça s’arrête là. Si vous avez un problème avec ça, allez… je sais pas… en fait, je m’en branle. 

    -Il n’y a aucune raison naturelle pour qu’un homme aille avec un homme, Dieu est contre ça et Dieu nous a créés. En faisant ça, vous vous perdez. Vous crèverez en enfer, comme tout ceux qui aiment les gens du même sexe qu’eux.

    -Si vous croyez en Dieu, c’est votre problème. Moi, Dieu je m’en… »

    Mike l’avait bâillonné avec un sourire angélique.

    « Je vais vous expliquer ce qu’il allait dire de façon polie, madame. Il s’en moque comme de sa première couche et il fait ce qu’il veut, Dieu ou pas. Je suis plutôt d’accord avec lui et il me semble également que Dieu a dit aux hommes de s’aimer. Quitte à y croire, autant appliquer le plus grand précepte, non ? J’ai été enchanté de vous avoir parlé. »

    Il était parti, emmenant Raphaël avec lui. Ma mère n’avait pas du tout aimé et je n’avais même pas cherché à lui faire comprendre que je partageais leur avis.

    J’enfonçai mon casque sur les oreilles quand ma mère entra dans ma chambre, pour avoir une bonne raison de ne pas avoir entendu la conversation qu’elle avait eue avec mon frère. J’étais le seul de la famille à ne pas être d’accord avec ce qu’ils pensaient sur les gays. Je ne savais pas trop à quoi c’était dû, j’avais pourtant vécu dans le même environnement. Ma mère râlait en se rendant compte que je ne partageais pas ses convictions, toujours. Elle menaçait de me renier, parfois.

    Et là, comme souvent, elle me demanda, comme si elle allait me jeter dehors si la réponse ne lui plaisait pas :

    « Tu nous présentes bientôt une copine, Lohan ? »

    Je décollai le casque de mes oreilles avec un regard interrogateur. Autant faire croire que je n’avais pas entendu. Je détestais qu’elle me pose des questions pareilles. J’avais à chaque fois l’impression que quand je lui disais que je n’avais personne, elle notait dans un coin de sa tête que j’avais des chances de tomber dans les filets d’un garçon. Elle me fit un geste signifiant « non rien » et je remis correctement mon casque. A voir son regard, mes chances de possible homosexualité venaient d’augmenter d’un cran. Elle devait avoir entendu la voix de Jeffree Star dans les écouteurs, que j’avais une forte tendance à mettre au maximum. Ce n’était quand même pas parce que j’écoutais les chansons d’un travesti que j’allais me mettre à porter des talons et ramener des boxeurs à la maison… Il faisait de la bonne musique, point barre. D’ailleurs, je ne supportais pas son visage plein de maquillage et ses vêtements féminins. Tant qu’elle ne se rendrait pas compte que j’écoutais aussi Chris Crocker, ça irait pour ma pomme.

    Enfin, elle avait quand même raison de se méfier. Je fantasmais souvent sur les hommes, autant voire plus que sur les femmes, et ce depuis que j’étais tout petit. Je me rappelai avoir un jour dit à mon frère que je trouvais son meilleur ami trop beau, alors que j’avais six ans. Louis en avait sept à ce moment et ça l’avait un peu troublé, sûrement plus habitué à ce que ce soit les filles qui viennent lui dire que Sacha, son meilleur ami, était vraiment à tomber.

    Mais il était vraiment à tomber, Sacha, et encore plus maintenant qu’il avait vingt ans. Je ne me lassais pas de voir ses cheveux blonds en mèches mal coupées sur sa nuque, ses oreilles et son front. Après avoir vu les cheveux, on tombait sur son regard turquoise. Il ne portait pas de lentilles, c’était la couleur naturelle de ses iris. On se noyait dans ses yeux plus facilement que dans un fleuve. Ils étaient si profonds, si étincelants… On ne voyait qu’eux au milieu de son visage à la peau hâlée. Même sans voir ses yeux, Sacha était magnifique. Son corps était parfaitement musclé par le judo qu’il pratiquait, comme mon frère, depuis ses huit ans. Ses longues mains me donnaient des frissons rien qu’à les regarder. Et ses jambes, fines jambes délicieusement musclées, souvent moulées dans les jeans qu’il portait… Sans parler de ses hanches et de sa chute de reins, copieusement offerte en été quand il portait des débardeurs s’envolant au premier coup de vent et des tailles basses… Sacha était mon sujet de fantasme le plus récurrent, ne serait-ce que physiquement. Mais en plus, il était gentil, drôle, taquin, câlin avec ses copines… Il ne lui manquait plus qu’une lignée noble et de l’argent pour être le parfait petit ami pour tout le monde.

     

     Son seul petit défaut était de ne pas être bi, j’aurais pu en profiter un peu. Quoique, profiter d’un quelconque garçon avec une famille comme la mienne, c’était mort. Non qu’il ne soit pas bi était parfait en fait. Ça m’évitait de me faire des illusions. 

    -Duende

    Vous savez que je vois jamais autant de défauts à un texte que quand je m'apprête à le montrer à des gens ? 


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